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Teca racontée par Teca...

Classe, charme et sensibilité. Voilà trois qualificatifs qui reviennent chaque fois lorsqu’on parle de Teca Calazans. Pourquoi ? Sans doute l'expressivité de la voix, la classe du répertoire et le charme distingué de l’artiste expliquent- ils cela. Auteur, compositeur et instrumentiste (guitare et berimbau, en particulier), Teca Calazans privilégie un répertoire d’auteurs classiques (de Villa-Lobos à Baden Powell, de Pixinguinha à Sinhô) et des  compositions  personnelles en phase avec le meilleur du patrimoine musical d’une culture brésilienne affirmée.

Née dans une famille originaire de Recife, capitale du Nordeste brésilien, Teca Calazans fut d'abord comédienne et a participé à un mouvement culturel qui recherchait dans la tradition le meilleur des racines culturelles de son pays. À cette époque, elle commence à jouer du Berimbau, cet arc musical à la forte présence visuelle et enregistre une ciranda (danse nordestine) qui connaît un grand succès populaire. Parallèlement, elle effectue des recherches sur les musiques traditionnelles du Nordeste et enregistre sur magnétophone à bandes les acteurs de cette mémoire vivante. Tous ses travaux sur la culture populaire influenceront son propre travail de chanteuse et de compositrice.

 

En 1970, alors que la dictature fait rage au Brésil, Teca Calazans décide de s'installer en France. Elle crée à Paris le duo Teca et Ricardo avec Ricardo Villas, qui enregistre 7 albums et qui assure, en 1976, la première partie du spectacle de Claude Nougaro à l'Olympia et au cours d'une longue tournée.

 

De retour au Brésil en 1980, elle reprend la route en solitaire, voit quelques-unes de ses compositions interprétées par Milton Nascimento, Gal Costa, Nara Leão…, Enregistre 5 disques, et anime une émission de télévision sur la musique populaire pendant dois ans.

 

En 1989, elle décide de vivre définitivement en France et fait paraître successivement Teca Calazans chante Villa-Lobos, Pizindim ("un élégant hommage à Pixinguinha, saxophoniste pionnier du Brésil" - Télérama ;  Pizindim a reçu le Choc du Monde de la Musique), Intuiçao, O Samba dos Bambas, Firoliu et Alma de Tupi. Tous ces disques sont également distribués au Brésil.

 

Parallèlement à sa carrière artistique, Teca Calazans souhaite faire découvrir au public français un autre aspect de la musique brésilienne : celui de la culture populaire nordestine.

Ainsi, pour le label Buda Musique, elle conçoit deux anthologies sur la musique du Nordeste à partir du patrimoine sonore des années 1916 à 1945. (Choc du Monde de la Musique).

 

Par ailleurs, pour la collection "Musique du Monde" de Buda Musique, Teca Calazans, après un travail de collectage, fait paraître 3 albums sur la musique du folklore du Nordeste du Brésil : "Cantadores Repentistas" (4 étoiles dans le mensuel Le Monde de la Musique et  "R" de Répertoire) ; "Cavalo-Marinho, fête de rue du Nordeste", spectacle populaire du Nordeste brésilien, et “Aboio & Embolada du Nordeste”.

 

Travail poursuivi, chez Frémeaux & Associés, avec une autre anthologie : "Brésil, Le Chant du Nordeste, 1928-1950 " ("Quatre forte" de Télérama), une anthologie sur la guitare (La guitare brésilienne contemporaine) et un album de comptines et rondes enfantines ("Écoute le Brésil") .

 

En août 2002, Teca Calazans a participé au spectacle "Cantoria Brasileira" au Canecão, salle mythique de Rio de Janeiro. L'album live, paru au Brésil en décembre 2002 (label Kuarup discos), a été nominé aux Grammy Latino en 2003.

 

Teca Calazans & Heraldo Do Monte - voix et viola (guitare 10 cordes), produit par le label brésilien Kuarup, a été nominée au " Premio Tim"de 2004, parmi les 3 meilleurs disques de l'année. Ce disque paraît en France en Octobre 2005 pour le label Buda Musique.

 
 
 
 

© Teca Calazans 2006.